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Mademoiselle Chat au Pays des Merveilles

Mademoiselle Chat au Pays des Merveilles
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8 juin 2013

Plaidoyer pour la jeunesse

Je m'excuse pour mon absence, certes très longue, et je pense faire une entrée un peu ... étrange !

En effet, il règne en ces temps une ambiance pesante et particulièrement lourde, et à vrai dire, le besoin de s'exprimer devient pour le moins urgent. Je m'excuse d'avance pour la longueur de ce que je vais dire, mais c'est qu'au fond, il y'en a à dire !

 

 

J'éprouve aujourd'hui le besoin de m'exprimer. Pour m'indigner encore et toujours. A vrai dire, nous, les jeunes sont considérés par la majeure part de la société comme des incapables, lents, sans ambitions et violents. En effet, certains adultes prennent un malin plaisir à nous mépriser, ou pire encore à nous manipuler. Nous ne sommes qu'au fond, des jeunes égoistes, égocentriques, uniquement intéressés par notr propre personne, sans aucune ambition, sans culture ni valeurs. Seulement, je commence à croire que tout n'est pas entièrement de notre faute. Certes, je ne dis pas par là que nous n'avons pas notre petit caractère pénible, par lequel l'adulte quelqu'il soit est passé, mais il est grand temps d'arrêter de nous prendre pour des idiots. Combien de fois, nous sommes pris pour des voleurs, accusés de toutes les violences du monde, mais surtout, nous combien de fois sommes nous considérés comme des " mal-élevés " ? Au fond, ne sommes nous pas le résultat de l'éducation que nous recevons depuis l'enfance ?

L'influence de la culture et de l'éducation sur l'homme, nous y voilà. Par qui est éduquée la jeunesse ? Les adultes. Or l'éducation se fait par l'imitation, c'est à dire que l'individu dés sont plus jeune âge imite ceux qu'ils voient, et ici en l'occurence, ses parents, donc des adultes. Par défintion, l'adulte est celui qui est indépendant et libre. Or on trouve dans notre société une bien étrange image des adultes. En effet, il est courant d'entendre que la société du 21ème siècle est évoluée, et que donc l'homme a évolué, et ainsi, ses valeurs ne sont plus les mêmes que celles d'il y'a 200 ans. Mais quelles sont ces valeurs ? L'une des seules qui me vient à l'esprit, et je pense ne pas être la seule, c'est l'argent. Or l'argent est tout sauf une valeur. En effet, quand on allume la télé, ou la radio, les seuls mots que l'on entend, c'est bien " finance " ou "économie ", si je ne m'abuse. Depuis notre plus jeune âge, on nous demande ce que l'on envisage de faire comme travail. Et que nous dise les adultes ? Qu'il faut que l'on trouve un travail pour avoir plein d'argent et une grande maison. C'est donc ça les valeurs humaines ? Travailler pour gagner de l'argent, être riche ? Que le but de notre vie, c'est l'argent ? Certains me diront que non, c'est absurde. Mais si l'on y regarde de plus près, quitte à en souffrir, on veut de l'argent. Parce que l'argent, c'est devenu le pouvoir, et que nous sommes infantilisés par celà. Et que donc les adultes qui se disent " majeurs ", ne sont en fait que des " mineurs " comme dit Kant, des individus infantilisés par l'argent, qui leur dit quoi faire et détermine leur vie, sans aucune indépendance, ni liberté.

La jeunesse n'est alors qu'un " produit " de la culture et de l'éducation. J'insiste sur le mot produit, car qu'est la jeunesse pour certains adultes ? Une cible commerciale, un consommateur. La jeunesse n'est alors qu'un acheteur potentiel, prêt à sortir ses billets pour ce qu'on lui montre. Cible facile, par sa naïveté. Les adultes se plaignent de ce que devient la jeunesse. Mais à qui la faute ? En partie à ces adultes qui nous prennent uniquement pour des consommateur, et non pas pour des être humains. Les adultes se plaignent de notre manque de culture, mais il n'y a qu'à voir ce que l'on nous propose. La télé est innondé de publicité et de téléréalité, la musique s'est transformé en bruit, le cinéma n'est plus et est devenu un pur divertissement se réduisant en feu d'artifice d'explosion. Voilà la culture que l'on nous propose. Pourquoi ? Parce que nous sommes des consommateurs et que l'on nous réduit à une idiotie monstrueuse uniquement pour que l'on donne de l'argent. Ce qui était autrefois de l'art, s'est transformé en commerce, et l'art n'est pas commerce. A une époque où la jeunesse écoutait les Beattles et regardait du Kubrick, et où on faisait de l'art pour l'art, on a érigé aujourd'hui une Nabilla, pure cruche de la télé qui a été considérée comme le " modèle de la jeunesse française ", c'est à dire, inculte et sans ambition, mis à part la célébrité. Pourquoi les adultes s'étonnent encore de voir des enfants, et ce de plus en plus tôt, être complexé ? Je ne m'éterniserai pas encore une énième fois sur les canons de beauté effarants que l'on nous met sous le nez à longueur de temps. Ce qui est plus effrayant encore, c'est de voir des adultes se comporter de la sorte, c'est à dire adhérer à ce commerce absurde et devenir eux aussi complexés.

La jeunesse prend exemple sur les adultes, et sur ce qu'ils font, puisqu'ils sont sensés être raisonnables, et être notre modèle. Or quand on voit l'attitude de certains adultes, c'est assez sidérant. A echelle mondiale, quand l'on voit certains dirigeants, qu'ont-ils d'adulte ? Dévorés par leur désir de puissance et d'argent, on assiste à des catastrophes. L'humain n'est-il pas sensé être valeureux ? Mais surtout raisonnable, et ne pas se laisser submerger par ses désirs. Sartre dit qu'au fond, l'homme doit être responsable de ses actes puisque ceux ci représentent une idée qu'il se fait de l'humanité tout entière. Ainsi, quand on voit certains dictateurs se partageant l'argent en laissant leur pays dans une misère quasi-totale, c'est la vision de l'humanité ? L'homme doit donc être d'une monstruosité sans nom ? Belle vision des choses. Maintenant, si l'on regarde à plus petite échelle, nous sommes la plupart du temps accusés d'impolitesse envers les autres, ce qui est en partie vrai, je l'avoue. Cependant, nous ne sommes pas les seuls non plus. Il serait peut-être temps d'arrêter de tout se permettre sous pretexte que l'on est " adulte ". Ainsi, il existe des adultes bien plus irrespectueux que certains jeunes, ceux qui se plaignent que les jeunes ne disent ni bonjour, ni merci, les mêmes qui en font de même et qui se permettent de vous passer devant en vous poussant, parce qu'eux sont des adultes, et savent.

On nous repproche également de ne pas nous intéresser à la politique. A vrai dire, la politique nous est présentée comme un réglement de compte. En effet, chaque candidat de tous les partis politiques sont sans cesse en train de faire la course à celui qui sera le plus populaire, et ne cherchent au font aucune véritable solution. Il n'ya qu'à voir certains comportements des députés lors de l'Assemblée nationale. Personne ne s'écoute, et tout est dit pour combler le silence puisque ce que dit l'un n'intéresse pas du tout l'autre. Pire encore, les seules choses visibles semblent être des mesures insignifiantes. En effet, celà fait des mois que l'on nous bassine avec le mariage gay. Certains militent encore contre et s'indigne. Mais au fond, la France n'a fait que rattraper son retard, c'est à dire rendre tous les citoyens " libres et égaux en droit ". Un peu comme lorsque les femmes ont eu le droit de vote, combien d'hommes ont du s'indigner que l'on donne des droits aux femmes, à d'autres être humains, comme eux. Alors le mariage gay, peut-être que dans quelques années, on reconnaîtra ça comme une normalité, et non pas comme un progrès. Tout ça pour dire qu'au fond, on nous montre une politique qui s'éternise encore et toujours sur des débats futiles. Comment voulez vous donc que l'on s'intéresse à la politique, si rien de concret ne change pour de bon ?

Je ne parlerai meme pas des modèles de relations humaines que l'on nous montre à longueur de temps. En effet, à voir certaines pubs, on considère la femme comme un vulgaire objet de consommation. Que ce soit dans les clips de musiques, où la femme n'est qu'un bout de viande à la merci d'un homme. Elle fait partie intégrante du décor et n'est là que pour sa plastique parfaite ( bien évidemment conforme aux critères de beauté). C'est donc ça l'amour et l'amitié, utiliser l'autre pour son propre bonheur, quand on en a besoin et le jeter quand on a fini de s'amuser ? L'amour n'est plus vrai, ainsi que l'amitié : les deux se traduisent par une domination de l'autre, qui doit sans cesse nous flatter. Ainsi, l'amour ne se traduit plus que par des " cadeaux " ou par des belles paroles, et l'autre n'est au fond qu'un soutient financier, là uniquement pour satisfaire nos plaisirs. L'autre n'est pour nous qu'un moyen et non une fin. Un objet de notre quotidien. C'est donc ça les relations humaines ? Du profit ?


Il n'est donc pas très étonnant de voir comment est notre jeunesse quand on a comprit ce qu'est notre société. Il est malheureux de constater que la société n'a plus aucune valeur, et que celà influence fortement la jeunesse. Mais il serait peut-être temps de comprendre que la jeunesse d'aujourd'hui est le futur de demain, et seront les adultes de demain. Et quand on voit l'adulte d'aujourd'hui, celà fait peur de croire à un avenir meilleur. Puisque l'adulte lui meme est infantilisé. Force est de constater que l'adulte ne sait pas tout et n'a pas toujours raison, puisqu'il est lui même sous le contrôle d'un "tuteur ", et ici de l'argent. Je regrette de ne pas pouvoir aller au cinéma pour voir du cinéma, d'allumer la radio pour entendre de la musique, ou d'allumer la télé pour avoir une certaine culture. Je ne vise ici personne, je parle évidemment de manière générale et bien heureusement tous les adultes ainsi que tous les jeunes ne sont pas des idiots. Et nous cette jeunesse méprisée avons des idées, aspirons à des idéaux, sommes engagés politiquement et sommes cultivés. Il est grand temps que le monde se réveille et constate qu'il va droit au mur. Mais surtout, le plus important, c'est que nous ne sommes pas déterminés, et que notre vie nous appartient. Nul n'est forcé d'être riche, de se réveiller tous les matins à 6h45 pour travailler, de se marier et d'avoir des enfants. Notre avenir nous appartient, et c'est à nous seul de nous l'approprier. L'argent a malheuresement remplacé la liberté. Les hommes se battent pour l'argent et non plus pour être libre. Mais c'est un choix, et il est toujours possible de faire autrement. Et je le dis, je n'aspire absolument pas à cette vie de conformisme et de consommation. Mais à la liberté.

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14 décembre 2012

New Soul

Je m'ennuie beaucoup ce soir, et quand je m'ennuie, je fais des choses inutiles. Ce soir, j'ai retrouvé un vieux texte que j'avais écrit il y'a des lustres maintenant, et que j'avais envie de partager, comme ça ( Un seul, même si j'en ai encore pas mal d'autres assez chaotiques dans leur style ) Alors voilà :

Mercredi 9 Février 2010.

 

Du coup, j'ai aussi envie d'écrire. J'ai tout le temps envie d'écrire. Pour dire toujours la même chose ou presque, mais au fond, à part 2-3 personnes, qui lira cet article ? Donc je l'écris pour moi, pour critiquer les choses de la vie. Je fais comme si je savais tout de A à Z, je passe mon temps à faire la morale aux autres. Mais vous m'énervez tous autant que vous êtes. Vous m'énervez, vous les humains. Y comprit moi, c'est une évidence. Toujours à vous plaindre, à faire les petits malheureux. Et si on apprenait à vivre ? Si on essayait tous d'arracher un de ces foutus sourires, mais un vrai sourire, remplie de sincérité. J'ai déjà essayé, de trop nombreuses fois même, et à vrai dire, je trouve ça vachement sympa. Je commence à la détester cette société. On devient qu'une bande d'égoïste, individualiste, superficiel et matérialiste.

L'être humain au fond de lui, il peut être bien. Sans argent, sans politique, sans télévision, sans rien. On serait parfait là. Enfin non, on peut pas être parfait. On trouvera toujours un prétexte pour être malheureux. On ne sait même plus profiter de la vie. On survit. Et on délaisse tout, on se laisse manipuler. Par les médias, le gouvernement, et tout le tralala. On croit tout ce qu'on nous dit, on n'arrive même plus à réfléchir par nous même. Et si maintenant le ciel était rouge, que ferions nous ? C'est simple, je ne sais pas exactement comment, mais il régnerait une espèce d'air d'apocalypse, une mort de toute la population. Tout ça à cause d'un petit changement. Désormais on déteste le moindre changement, alors que bon, c'est beau le changement, non ? Moi j'aime pas la télé. J'aime pas voir ces bouts de plastiques se dandiner sur les chaînes de musiques, les filles au bord de l'anorexie sur toutes les chaînes, bien maquillées, bien coiffées. Presque parfaite.

Et si pour une fois, on sortait de chez soi, qu'on allait se perdre en pleine nature et qu'on voit à quel point on est tout petit au milieu de cette immense nature. Que tous ces buildings, voitures et tout ce qui va avec, ne servent pas à grand chose finalement. Pourquoi on vivrait pas comme avant, sans rien ? Je veux partir un jour, comme ça. Voir l'évolution des gens, voir la destruction du monde en quelque sorte.

Donc voilà, je suis révoltée contre tout le monde. Révoltée que personne ne réagisse. Que personne ne vive réellement, et qu'on passe notre temps à désespérer et à faire comme si tout allait si mal. Je veux bien, si on mourrait de faim, que l'on avait rien. Mais nous on mange et on a tout. Donc bon, le reste n'est que détail, non ? Alors si pour une fois, on oubliait tous nos petits problèmes, si peu important, et qu'on souriait, juste comme ça. Qu'on profite de l'instant présent, que l'on soit heureux, finalement. Que l'on soit nous même. Et surtout, qu'on ne laisse jamais les autres vous dicter votre vie. Jamais. Qu'on se fiche des apparences, des goûts ou des attirances des autres, eux aussi ils font ce qu'ils veulent ! Et puis ça me fait rire toutes ces filles complexées qui croient avoir besoin de faire un régime alors qu'il leur faudrait avoir des kilos en plus, justement. Moi je me fous pas mal d'avoir des kilos en trop, d'être mal peignée et mal maquillée. C'est mieux de rire. De rire de soi même tiens. Moi j'aime la simplicité. Et puis c'est tout. Je ne parlais pas à quelqu'un sous prétexte qu'il est pas coiffé, homosexuel ou je ne sais quoi. Je m'en fiche, on est ce qu'on est, c'est tout. C'est idiot de vouloir être ce qu'on est pas et ce qu'on ne sera jamais. Alors bon, maintenant, vivons, au lieu de survivre !

 

La vie est belle, je me répète, mais je le ferai jamais assez.

 

 

7 novembre 2012

Soyons naturel ( et non pas fait de plastique ! )

Il y'a belle lurette que je ne suis pas venue ici pardi ! En effet, je suis actuellement en pleins travaux dans mon lycée, ( Non non vous ne rêvez pas, je passe mes vacances au lycée ), c'est pour la bonne cause, que je vous rassure ! J'arrête de vous raconter ma vie, je vais vous raconter quelque chose d'assez ... moche.

 

J'ai l'immense chance d'avoir un ciné-club dans mon lycée, où je peux me terrer les vendredi soir devant un film complètement inconnu. Si le premier m'était pourtant bien connu ( voir Melancholia sur grand écran est juste éblouissant ), je n'aurais jamais soupçonné l'existence du deuxième.

 


Je ne l'oublierai pas, ça c'est une évidence. Assez de suspens inutile, j'ai eu la chance ( ou pas ) de voir un film chinois :

 

Nouvelle cuisine : affiche Fruit Chan

 


J'ai eu le bon reflexe de faire quelques petites recherches auparavant, pour être sûre de ce que j'allais voir. A en voir la bande annonce, je ne m'attendais quand même pas à un Walt Disney, c'est évident !

Le synopsis donne tout de suite la couleur :

Ching Lee, une ancienne star approchant la quarantaine, est décidée à retrouver sa beauté d'antan pour reconquérir son infidèle mari. Elle s'adresse alors à Mei, une cuisinière charismatique qui a pour spécialité les jiaozi, raviolis à la vapeur typiques de la cuisine chinoise. Vendus à prix d'or, les jiaozi de Mei, à l'étrange éclat rosâtre, sont réputés pour leurs vertus rajeunissantes.

Ching, prête à tout pour retrouver sa jeunesse, ne se soucie guère de connaître les ingrédients de la recette secrète de Mei. Quitte à en payer le prix fort plus tard...

 

 

 

Vous voulez savoir ? J'ai rarement été aussi écoeurée devant un film. Je veux bien être une chochotte, mais de là à en avoir la nausée, ça ne m'était pas encore arrivé ! C'est malsain à souhait. Je vous le dis car vous le comprendrez dés la bande annonce ( ce n'est pas vraiment du spoil si vous voulez ! ) mais manger des foetus, c'est pas mon truc. Pourtant, le cannibalisme ne m'a jamais vraiment choqué, dans un film j'entends, comme dans Sweeney Todd. Mais là les foetus, c'était vraiment de trop. Tout est écoeurant, pas vraiment subtile ( dont les scènes de sexe pas très ragoutantes ). Je ne détaillerai pas, ça en gacherait le " plaisir ". 

 

Nouvelle cuisine : photo Fruit Chan, Miriam Yeung Chin Wah

Je sais donner envie de regarder un film, ça je le sais ! Mais pourtant ..

 

C'est un film qu'il faut voir. Au moins une fois. Certes, il n'est pas parfait et est assez insupportable à certains moments, mais il y'a des petites doses de poésie, à certains moments. Mais surtout, il faut le voir pour son sujet : Jusqu'où sommes nous prêt à aller pour être beau et parfait ?

Nouvelle cuisine : photo Fruit Chan, Miriam Yeung Chin Wah

Ca c'est avant tout le sujet principal du film.  Et c'est là que je trouve que le film est plutôt bien fait : il est dérangeant, tout autant que le sujet lui même ! Quand on  y pense, on vit dans un monde de perfection, ou du moins de faux-semblant. C'est la course à la beauté, où certains sont prêts à tout pour arriver en tête. Mais excusez moi, quand on voit le résultat, toutes ces dindes siliconnés, dont on se demande encore quelle partie est naturelle, n'allez pas me dire que c'est ça la beauté. Alors oui, on est prêt à n'importe quoi pour être beau, parce que c'est ce que la société a décidé : que l'on soit tous des stéréotypes de beauté, que l'on soit tous pareil, avec un même style vestimentaire, tout pareil. Moi je dis non. Mais si je suis seule, je n'irai pas loin, mais c'est déjà ça. 

Bon depuis je n'ai pas mangé de raviolis, ni d'oeuf, et je doute en remanger un jour. Mais ça vaut le coup, je vous le dis.

 

21 septembre 2012

Il faut s'intesser aux choses, parce qu'elle nous intéresse et non parce qu'elle sont intéressantes

Je crois que mes cours de philo ont un effet presque néfaste sur moi, je ne pense qu'à ça. La preuve, ce matin j'ai eu un devoir sur " l'intérêt des choses ". Et je me demande en fait, qu'est ce qui vous passionne, vous fascine vraiment ?

 

Sans réfléchir, je vous dis : le cinéma. J'ai l'impression d'avoir été depuis longtemps attirée par ça. Mes " premières expériences cinématographiques " si je peux appeler ça ainsi, ont été l'intégrale des Walt Disney : Le Roi Lion et mieux encore Toy Story. C'est assez drôle, car quand je parle avec des gens, de ma "génération " j'entends, la plupart ont grandi avec ça. Le plus amusant je crois, c'est que tout cela est devenu nos principaux centres d'intérêts. ( Avouez que vous aussi  êtes jaloux qu'un Buzz l'éclair trône sur mon bureau et que l'on m'a offert pour ... mon 16ème anniversaire ). Et puis ensuite vint Harry et tous ses amis. J'ai tout de même grandi avec, alors imaginez ce que j'ai ressenti lors dur dernier Toy Story ( je ne peux pas regarder la fin en passant ) et d'Harry Potter. C'est étrange comme des héros fictifs peuvent nous accompagner pendant une bonne partie de notre vie.

 

 

 

Puis, et c'est là que " tout commença ", arriva Tim Burton. J'ai commençait par L'Etrange Noël de Monsieur Jack ( qui est de Henry Sellick, et non Burton comme on peut le penser ). Et puis vient le film qui a sûrement tout chamboulé, Edward aux mains d'argents. Ce fut le choc. Je suis littéralement tombée amoureuse de ce film, de cette histoire, de cette musique, des ces personnages. Et puis j'ai découvert d'autres films, tous plus fou les uns que les autres, que j'adore ou que je n'aime pas, comme Big Fish, qui ne m'a pas tellement plu, sans trop savoir pourquoi. J'ai eu un vrai coup de foudre pour le court-métrage Vincent, que je ne peux m'empêcher de vous montrer.

Puis j'ai quitté le monsieur aux cheveux en désordre pour aller découvrir d'autres contrées encore inexplorées.

Depuis, j'ai un des coups de coeurs, comme de grosses déceptions. Je suis tombée sous le charme de Kubrick, avec son odyssée dans l'espace, ses couloirs sombres de l'Overlook Hotel, et son Orange Mécanique ; d'Alan Parker et de  The Wall qui m'a profondément marqué, ainsi que son homme qui se prenait pour un oiseau ou celui qui voulait s'échapper de prison; ou encore d'un Tarantino qui s'éclate complètement dans ses films. Je ne citerai pas tous, car j'en aurais pour des semaines et j'en oublierai probablement pas mal. Moi ce que j'aime dans le cinéma, c'est cette manière de nous raconter une histoire, de nous faire culpabiliser, réfléchir, de nous choquer, de nous faire rêver, pleurer, cauchemarder, rire aussi évidemment. Tout ça en même temps, c'est ça qui est fascinant. Je ne m'en lasserai pas, il y'a tant de choses à découvrir.

 

 

Mais vous dites moi tout, je veux tout savoir !

10 septembre 2012

On aime bien se cacher derrière des apparences.

Avec cette rentrée, je n'ai même pas pu revenir ! Mais comment fut-ce dites moi ? J'ai découvert la philosophie, et à vrai dire, je trouve ça plutôt sympa !

Trêve de plaisanteries, j'ai vu ce week-end un film qui m'a pas mal plu :

 

 

A vrai dire, il traînait chez moi depuis un petit bout de temps et je me suis enfin décidée à le regarder ! Une bonne surprise en fait !

C'est plutôt dérangeant. On sait dés le début ce qui se passera, mais étrangement, on l'oublie. ( Ou bien j'oublie tout, c'est possible aussi  ! )

Comment dire, ça laisse une drôle de sensation, un certain malaise. Malaise, puisque l'on casse avec l'image de la famille typique américaine. En effet, on nous montre une famille belle et unie. Mais derrière la belle façade et les roses bien taillées, on assiste à une tragédie, où règne frustrations et violences.

Chacun tente désespéremment de s'échapper de ce cauchemar sans vraiment y parvenir.

 

Mais ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, et peut-être que ce n'était absolument pas le but, je ne sais pas, c'est le personnage d'Angela. Pour moi, elle symbolise à elle seule le " rêve américain ". Elle est belle, semble accessible à tous le monde ( sans mauvais jeu de mots ), est mystérieuse car toujours caché par des pétales, ce qui renforce le désir de Lesther, désillusionné, et semble être le seul échappatoire de sa morne vie. Mais comme tout " idéal ", certains semblent vouloir s'en détourner, comme le fait Jane en quittant la maison familiale. Au final, Lesther se rend compte que son idéal n'est pas aussi parfait qu'il ne l'avait imaginé, puisqu'Angela n'en est véritablement qu'à sa première fois.

Alors au fond, doit on s'obstiner à vouloir atteindre un idéal, celui ci peut se réveler être tout le contraire de ce que l'on croit ? Je crois que non.


Et puis, les voisins. Une mère muette, mais pourtant toujours présente pour son fils; un père homosexuel refoulé après ses années au service militaire, et enfin le fils, qui passe sont temps à filmer ce qu'il voit pour " saisir la beauté de l'instant ".

Tous se mentent, aux autres mais surtout à eux même, et c'est ce qui les conduira à leur perte. Dans ce cas, qu'est ce que la beauté ? Un mensonge ?

 

 

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2 septembre 2012

Savoir saisir sa chance

Oh et je ne vous ai pas raconté ! J'ai eu la grande chance de devenir ..une princesse ! Et non pas n'importe laquelle, je parle bien d'une demoiselle blonde qui a suivi un lapin blanc vêtu d'un gilet, et qui parfois s'arrête ici pour prendre le thé avec nous. Absolument, en plus c'était très intéressant !

Que je vous explique ! J'ai rencontré durant cette année une jeune demoiselle fort sympathique passionnée par la photographie. J'avais toujours été fascinée par son travail que je trouve vraiment très original. Ce que j'aime beaucoup, c'est sa façon de nous faire rêver, de nous transporter ailleurs. Alors imaginez quand elle est venue me demander si je voulais être " sa princesse " pendant une journée !

 

C'est sûrement la chose la plus étonnante et intéressante qui m'ait été donné de faire ! J'avoue avoir été un peu déconcertée pendant les premières minutes, et ne pas avoir  vraiment su quoi faire. Jusqu'à ce que la demoiselle me dise " Vas-y, fais ce que tu veux. C'est toi Alice, pas moi ! ". C'était un peu comme tourner dans un film : je ne devais pas faire comme Alice, mais être Alice. Alors j'ai commencé à prendre le thé avec mes amis imaginaires. Un peu comme si elle avait débarqué à cette table discrétement, pour venir témoigner de ce qu'elle voyait. Et ça, c'est vraiment intéressant. Bon, j'avoue aussi ne pas être très douée pour savoir tomber, à notre plus grand désespoir. Ma plus grande peur était surtout que ça ne lui plaise pas, car j'avais fait des choses de travers ! Car avant tout, ça doit lui plaire à elle, non ?

2 heures dans la peau d'Alice, ça vous fait perdre un peu la tête ! J'ai été éblouie par le résultat final. Je suis juste impressionnée par la façon dont elle arrive à magnifier des choses banales, à raconter quelque chose avec un trou pleins de toiles d'araignées. Je ne me reconnais pas, c'est impossible à vrai dire ! Je crois que j'ai assez parler, les images parleront sûrement d'elles mêmes :

 

Ici ( pour ceux qui ont le réseau social bleu ! )

Ou !

 

 Et puis n'hésitez pas non plus à lui laissez un petit mot, elle sera contente j'en suis sûre !

31 août 2012

Insectes et autres petites bêtes.

J'en suis venue à bout ! Alors je reviens, pour de nouvelles aventures ! Et tant que c'est encore chaud, j'aimerais juste vous dire ceci :

" Dans la vie, il y'a deux catégories de personnes : celle qui aime les insectes et les autres. C'est vrai non, quand on aime les insectes, on comprend qu'eux aussi ont une vie, qu'eux eux aussi meurt. Qu'ils mènent une existence. Comme nous.  Au fond, on est des insectes. Et une fois qu'on l'a compris, c'est très dur à vivre. Mais moi j'aime les insectes. " 

Moi aussi, j'aime les insectes. " Alors continuez ainsi "

Je ne sais pas qui était cette personne, et je sais pertinnement que je ne la reverrai jamais. Les choses sont étonnantes parfois. J'avais juste accompagné mes frères pour acheter un petit fasicule sur les insectes dans un bureau de tabac, jusqu'à ce qu'un homme avec un magazine sur Vivaldi, me dise ça, simplement. Je trouve ça fascinant. Et je doute également qu'il soit nécessaire de blablater pendant des heures encore, puisque tout est dit. Même si j'aime beaucoup parler avec des inconnus : on peut tout leur dit, même si on ne connait rien d'eux, et on sait pertinnement qu'on ne les reverras jamais. Alors si on peut au moins décrocher un sourire, ou faire réfléchir, pourquoi pas ?

 

26 août 2012

Quelle injustice !

Mes petits chatons, bien que rentrée de vacances depuis peu, j'ai eu un très très gros problèmes avec l'écran magique qui me permet de vous parler ! 

Une saletée de virus me bloque donc tout mon ordinateur, m'empêchant ainsi de venir vous raconter tout et n'importe quoi ! Ukash, si ça vous intéresse ! J'y travaille, certes quand je peux ( car moi et l'informatique, ça fait 4 ), et j'espère de tout coeur pouvoir en venir à bout ! Et dés que j'aurais terrassé la terrible bête, je reviendrai discuter avec vous, ça commence à me manquer ..! 

Mais prenez place en attendant, je vous promets que je ne serai pas longue ! 

3 août 2012

Oh !

Oh mais tiens, nous sommes déjà en aout ! Cela signifique que je m'en vais encore en vadrouille, et je quitte la France, oui oui ! Je ne serai pas longue, je vous le promets, et je serai vite de retour pour vous raconter pleins de jolies choses ! Au revoir tout le monde !

1 août 2012

Qu'est ce que c'est que ça ?

Alors que je m'ennuyais devant le cube magique ( mais si, celui où on voit tellement de choses défiler, et qu'on peut changer à tout moment ! ) et que j'avais perdu tout espoir en l'humanité ( " Non mais c'est trop vrai quoi, je l'aime pas, et il est trop lourd " ) ainsi qu'aux machines venues de l'espace qui se livrent un combat sans merci avec pleins de BOUM et autres explosions du genre,  je suis tombée sur RTL9. Vous savez, le genre de chaine régionale avec des trucs parfois bien étranges dessus, c'est ça.

Et bien, j'ai découvert un film, ou du moins quelque chose du genre avec des samourais. Non pas que j'ai quelque chose contre eux, non bien sur que non, mais quelque chose m'a plutot .. dérangé. Je n'ai vu que quelques minutes, et j'ai ris tout en étant interloquée. Que je vous raconte, c'était un samourai, qui avait récupéré un petit bébé ( qui allait donc devenir lui aussi LE samourai en quete de je-ne-sais-quoi ). Mais Oh ! Surprise ! une horde de vilains pas beaux samourais débarquent pour dérober le pauvre bébé. Alors oui, le monsieur, le gentil hein, il se dit " Super, je vais aller les combattre. Allez viens petit, tu vas pouvoir assister à ça de tout près ! ". Oui, il le prend sur le dos et commence à se battre, tout seul contre 453 autres - au moins. - Et vu que les gentils gagnent tout le temps, Monsieur Gentil ( oui oui, appelons ainsi ) se cache derrière le linge et parvient avec un baton à empaler 3 personnes. C'est un véritable carnage, et à la fin, le bébé se met alors à rire. Ne vous en faites pas, je n'ai pas littéralement craqué, j'ai encore toute ma tete - du moins j'espère -, mais je me suis demandée : 

Mais quel est le pire film que j'ai pu voir un jour dans ma vie ?

 

Je crois qu'il y'en a plusieurs, qui m'ont franchement fait rire - ou non -.

 

Le premier qui me vient à l'esprit, c'est Limitless. J'applaudis les scénaristes qui ont tout de meme une imagination d'enfer.

 


Ok, aux premiers abords on se dit " Tiens, ça peut-etre sympa, allez pourquoi pas ! " C'est vrai, l'histoire aurait pu etre correcte : un écrivain qui a peur de la page blanche et auquel on donne une pilule miracle rendant soudainement sa vie incroyable. Il est beau, riche, extremement intelligent. Rien de transcendant, d'accord. Jusqu'à la seconde moitié du film, où les méchants arrivent et qui veulent naturellement dérober le produit miracle. Ce film me faisait tellement rire que j'essayais de prévoir la suite. Et le pire dans tout ça, c'est que j'y suis parvenue. Mais le pire du pire, ce que je pensais inimaginable, tordu, j'ai réussi à la prévoir. 

 

Cette madame, c'est la petite copine du héros. Elle est poursuivie par un méchant, se cache d'abord et appelle son chéri, mais rien. Et là, illumination, elle court au milieu de la patinoire, prend une gamine qui faisait tranquillement du patin à glace, la soulève, la fait tournoyer, de façon à ce que l'affreux vilain se fasse couper par la lame du patin. Et elle repose la petite et continue sa route. Surement la scène la plus absurde que j'ai vu jusque là.

Bon, et ce film il est sympa, je suis méchante, c'est vrai. Mais il y'a quand meme des répliques assez .. limites. Une histoire de Google façon " T'as qu'à chercher sur Google ", prononcé par les " esclaves du méchants ". C'était rigolo, voilà !

 


Non, celui qui atteint des sommets de débilités, ça reste sans doute Very Bad Trip 2 ( Je n'ai pas vu le 1, et sincèrement, ça n'a pas changé ma vie ! )

 

Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire oui le jour où on m'a proposé d'y aller avec des amis. On se dit " Allez, ça va etre drole surement, tout le monde en dit du bien ". A vrai dire, j'ai ri, mais je ne sais plus pourquoi.

C'est vulgaire, avec des blagues particulièrement douteuses notamment cette histoire de singe, et puis le club de Strip tease .. Non non, je ne peux pas vous en parler ! J'ai l'humour facile, mais au bout d'un moment, ça devient carrément lourd. C'est répétitif, c'est franchement vulgaire, pourtant je ne suis pas née dans un couvent, mais y'a bien un moment où on dit stop ! C'était long, très long, trop long, et payer sa place 10 euros pour ça c'est pas possible ! Quand on croit que c'est fini, il y'en a encore, et pour cause un " betisier " toujours aussi vulgaire retraçant les " meilleurs " moments du film sans aucune censure.

Enfin, je parle tellement, je dois vous ennuyer, mais parlez moi de vous. C'est quoi le pire film que vous avez été voir ?

 

 

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